Les voitures électriques risquent de coûter 1 000 euros de plus le 1er janvier


La baisse de l’aide de l’Etat pour l’achat d’une voiture électrique se précise. Le bonus écologique au montant de 5 000 euros sera révolu le 1er janvier, indique une source gouvernementale. La faute à un dépassement du budget en 2023.

L’aide pour l’achat ou la location longue durée d’une voiture électrique ne va pas seulement changer du côté des modèles concernés. Pour la nouvelle année, il pourrait aussi avoir une incidence sur son montant, actuellement de 5 000 euros. Selon une source gouvernementale citée par Le Parisien, la nouvelle aide limiterait à 4 000 euros les économies réalisées sur le prix d’achat ou sur l’apport versé pour une LLD ou une LOA (location longue durée ou location avec option d’achat).

Nous le découvrirons le 31 décembre au soir, date retenue pour la publication du décret en question. Ensuite, ledit montant sera effectif dès le 1er janvier pour les « déciles de 6 à 10 » des plus aisés, autrement dit ceux qui profitaient jusqu’alors des 5 000 euros. Les autres, au revenu fiscal de référence inférieur à 14 089 euros, devraient toujours profiter du « super-bonus » de 7 000 euros.

L’explication tient dans le respect du budget. L’aide de l’Etat a beau être plafonnée sur son montant, elle ne l’est pas sur le nombre d’aides octroyées. Entre temps, le nombre de ventes de voitures électrique a augmenté et l’Etat a donc dû dépenser plus. Si bien que cette année, le bonus écologique aurait coûté 1,7 milliard d’euros, là où le gouvernement avait initialement prévu 1,4 milliard d’euros. Pour l’année prochaine, son budget est d’ores et déjà connu : 1,5 milliard d’euros.

Ce sera donc 200 millions d’euros de moins qu’en 2023. Sauf si l’on regarde le montant initial. Dans ce cas-là, le nouveau budget alloué est 100 millions d’euros plus élevé. Toujours est-il que le volume ne devrait pas faiblir. Sans modification du montant, le budget nécessaire pour accompagner chaque nouveau propriétaire ou locataire d’une voiture électrique à hauteur de 5 000 euros coûtera bien plus en 2024 qu’en 2023.

L’Etat doit d’ailleurs mettre en place son plan pour une voiture électrique à 100 euros par mois, une autre aide qui est estimée à 50 millions d’euros de dépense par tranche de 100 000 contrats dès la première année de sa mise en place.

Des voitures électriques moins chères arrivent

« Les aides de l’État servent à amorcer les choses », écrivait Le Parisien citant sa source. La réduction de l’aide est donc logique, à voir maintenant si celle-ci n’arrive pas trop tôt. L’inflation n’aide en rien pour s’en convaincre. Seule l’offre pourrait expliquer que le gouvernement y voit une période opportune. En effet, le prix moyen d’une voiture électrique est amené à baisser avec l’arrivée de nouveaux modèles à moins de 25 000 euros. Une première vague arrive en 2023, notamment chez les constructeurs tricolores.

Un modèle comme la nouvelle Citroën ë-C3 pourrait faire de l’ombre aux actuelles Dacia Spring et MG4 – deux modèles déjà plus accessibles que la concurrence, mais qui perdront leur accès au bonus écologique, faute d’être produits en Chine. La Renault 5 E-Tech sera aussi de la partie, avec le même objectif.

Quant aux clients les plus aisés, le bonus écologique 2024 pourrait leur être bénéfique alors que le prix plafond d’éligibilité à 47 000 euros ne sera peut-être pas reconduit. En 2023, tout modèle ou version supérieure à ce prix-là n’était plus accessible avec le bonus. Mais depuis la publication des 53 modèles éligibles en 2024, la règle est remise en question tant certains modèles actuels ou futurs coûtent plus cher, à l’instar des Volkswagen ID.7 et BMW iX2.

Source : Le Parisien



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